4. Recherches

Ma spécialité de recherche est la socio-histoire de l’éducation, et mes principaux travaux ont porté et portent spécifiquement sur les politiques éducatives et sur les syndicalismes enseignants, incluant les interactions entre les deux sphères.

Analyse politique des systèmes éducatifs, principalement du système éducatif français (20ème siècle) ; étude des processus de décision, des réformes et de leurs effets. Recherche d’éléments de modélisation concernant le changement dans les systèmes éducatifs, en intégrant l’action des forces sociales et particulièrement celles de la représentation enseignante constituée par son syndicalisme spécifique.

Étude historique et sociologique des syndicalismes enseignants, en France et dans le monde (spécialement Europe) en relation étroite avec la problématique sociologique du processus de professionnalisation des enseignants. Théorie de référence : la sociologie interactionniste des professions et la problématique du « service » (dans ce cadre, pilotage d’une recherche internationale sur les formes de la grève enseignante comme révélateur des tensions inhérentes à la conception même de la profession enseignante ; étude de catégories professionnelles enseignantes apparaissant comme ‘frontalières’ dans le système français, et à ce titre particulièrement significatives des tensions premier/second degré, telles que les professeurs des classes élémentaires des lycées (1881-1965), ou les PEGC (1959-1999).

Ces recherches sont actuellement menées dans le cadre de l’UMR Éducation & Politiques Lyon 2/INRP, dont je suis devenu le directeur adjoint depuis le 1er janvier 2007, et dans le cadre international de l’ISCHE (International Standing Conference for History of Education), où je codirige depuis 2003, avec Jeffrey Tyssens (université Vrije, Bruxelles) un standing working group RESEAU donnant lieu à un séminaire international annuel suivi de publications (2003-2007).

Depuis une date récente (2007), j’ai entrepris une recherche consacrée aux « politiques de l’enfance et de l’adolescence », visant à analyser, aux échelons locaux, la convergence et/ou la dissonance des politiques publiques ‘dédiées’ à l’enfance et les politiques dites ‘venues d’en bas’, celles-ci non concertées dans l’espace public, émanant des familles, de groupes communautaires ou autres et/ou des enfants/adolescents eux-mêmes et ayant une efficace sociétale qui interroge les responsables.

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